Celui qui me surprend

Aperçu

Illustration réalisée par @coucouaurelien

Douceur d’été

[Attention, il s’agit d’un récit à caractère érotique et pornographique impliquant des scènes de domination, de contrainte et de violence. Ce récit peut heurter le jeune public ou les personnes sensibles.]

Je suis toute seule à la maison ce weekend. Il fait beau. Allongée dans le jardin, sur un petit plaid fleuri, je lis tranquillement un bouquin. Le soleil chaud caresse ma peau sur laquelle perle encore quelques gouttes d'eau de la piscine. Je suis concentrée, complètement prise dans ma lecture, je ne t'entends pas arriver. Tu t'accroupis tout doucement à côté de moi. Tu passes tes doigts le long de ma colonne vertébrale. Je sursaute, me retourne.

-      Putain, tu m'as fait peur ! Qu'est-ce que tu fais là ?

-      Chuuuut.

Tu passes tes doigts sur mes lèvres. Tu enfonces ton pouce dans ma bouche. Je le suce et j'observe ton regard satisfait. Deux secondes que tu es là et je sens déjà cette boule de désir dans mon bas ventre qui me ferait presque mal. Tu attrapes mon livre et tu le jettes plus loin.

-      Arrête, tu vas l'abîmer.

-      Tais-toi !

Tu passes tes doigts sur mes fesses. Cette claque-là, tu l'as bien mérité me dis-tu. Ta main descend sur mes cuisses, je sais maintenant ce que tu attends de moi. Tu me veux docile, rien qu'à toi. Tu es venu te servir dans ce jardin et tu repartiras aussitôt que tu auras eu ce que tu voulais. C'est un jeu, un jeu qui nous plaît. Je tourne la tête, j'aperçois ton pantalon gonflé et j'imagine ton sexe bien dur à l'intérieur. Tu me regardes faire.

-      Tu la veux n'est-ce pas ? 

-      ...

-      Répond !

-      Oui. 

Tu tires délicatement sur les ficelles de mon maillot puis tu l'enlèves. Tu le retires avec force, j'ai presque l'impression que tu me l'arraches.

-      Lève tes fesses !

J'obéis, je soulève un peu mon cul, mon visage écrasé dans le sol et mes bras élancés au-devant de la tête. Tu te lèves, tu tournes autour de moi et je sens que tu me regardes sous toutes les coutures. Tu sembles satisfait.

-      Tu es prête, on va commencer.

J'entends la boucle de ta ceinture s'ouvrir mais je ne te vois pas, tu es derrière moi, je devine la scène et je soupire. Je ferme les yeux et je me concentre sur les sons. Un frottement, régulier, tu es en train de te branler. 

-      Je regarde ta petite chatte devenir humide. C'est très beau. Tu veux bien la caresser pour moi.

-      Oui monsieur.

Je passe ma main sous mon ventre, j'arrive jusqu'à mon sexe. Tout mon corps est brûlant et ce n'est pas seulement à cause du soleil. Mes doigts glissent sur mon clitoris gonflé. J'adore me découvrir aussi mouillée. Je me concentre sur mon ouïe, chaque son me transporte, le moindre de tes soupirs, le moindre de tes gémissements. Le bruit de ta main qui s'active sur ta queue que j'imagine tendue vers moi. Je me caresse de plus en plus vite, je sens mon cerveau s'engourdir, des fourmis venir dans mes jambes, mon sexe se remplir, je ne peux pas retenir de puissants gémissements. Les tiens aussi s'emballent.

-      C'est bien, continue. Tu es belle.

-      Je veux te sentir, en moi.

-      Non, continue.

La seule chose que je sentirai c'est ton foutre couler sur mon dos, mes fesses et mon sexe alors que ta voix exprime ton plaisir sans retenue. Je m'abandonne avec toi et avec force.

Je reprends mes esprits, je veux t'embrasser, te serrer, te regarder. Je me retourne et je découvre que tu es déjà parti… J'ai rêvé ?

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