Votre feuilleton : 15 - Trois minutes

Et si on écrivait cette histoire ensemble?

Je vous propose un feuilleton que nous allons construire ensemble. Je vais essayer d’écrire le plus régulièrement possible ! Tout comme vous, je ne connais pas la suite de l’histoire alors n’hésitez pas à interagir, à proposer des péripéties, à imaginer la suite, à donner votre avis, à voter pour votre suite préférée sur Instagram…

Une chose est sûre, je ne sais pas jusqu’où cela va aller mais je vous propose de vivre l’expérience ensemble.



Partie 15 - Trois minutes

Mes yeux sont rivés sur le sablier. Avant de faire quoi que ce soit, j’ai besoin de jauger la durée. Une minute ? Cinq minutes ? Dix minutes ? Je vois les grains de sable tomber vite, très vite. Dans mon esprit c’est comme dans un immeuble sur lequel on aurait appuyé sur l’alarme incendie. Selon moi, j’ai quelques minutes, une ou deux. Cinq, tout au plus.

Cette urgence me permet d’arrêter de réfléchir, complètement, je lui saute dessus. Je l’embrasse à pleine bouche, il tient mon visage entre ses mains pour nous maintenir collés. C’est électrique, je sens tout mon corps frémir. Dans le même temps, j’avance et il recule, on arrive devant le canapé. Je m’agenouille, j’ouvre sa ceinture. Puis, je baisse pantalon et caleçon. Tout va vite, très vite. Je jette un coup d’œil sur le sablier, la moitié du sable est déjà tombé. Mon cœur accélère encore. J’attrape sa queue molle et je l’enfonce dans ma bouche, je la masse, je la lèche, je la suce. Elle durcit rapidement, j’ai de la chance. Et petit à petit elle remplit ma bouche et vient tirer sur la commissure de mes lèvres. Ça m’excite encore plus de l’avoir sentie changer d’état en quelques instants, tout contre ma langue. Je réalise à quel point lui faire de l’effet me fait de l’effet.

Le sablier est presque terminé. Je me relève et je le pousse pour qu’il s’assoie sur le canapé. J’enlève tous mes vêtements avec une rapidité déconcertante.  Il me regarde, sa verge tendue vers le ciel. Puis, il tourne la tête, et tous les deux nous regardons les derniers grains de sable dorés tomber pendant que je monte sur lui et que je fais entrer sa verge dans mon intimité. Mon sexe est trempé, elle glisse à l’intérieur comme si c’était sa place, comme si c’était là qu’elle avait toujours été.

- Bravo, tu as gagné, dit-il en soupirant de plaisir

- Merci monsieur.

Je le regarde et je fais bouger mon bassin pour faire entrer et sortir son sexe dans le mien. La sensation est délicieuse, je peux sentir en moi la grande quantité d’adrénaline que ce jeu a généré. Nous avons cette fougue qui dicte nos mouvements, cette vivacité, cet emballement. Étienne attrape mes fesses et me fait bouger plus vite, il adapte l’angle et fait en sorte que je frotte bien mon clitoris sur son pubis.

- Tu n’attendais que ça, n’est-ce pas ? me murmure-t-il.

- Oui.

- Tu aimes me sentir au fond de toi ?

- Oui, putain.

- MMh, moi j’aime que tu enserres ma queue comme ça.

J’ai du mal à parler, je n’ai jamais osé faire cela, alors je l’écoute et chacun de ses mots fait monter l’intensité en moi.

- Moi aussi j’ai attendu ça Léna, tu es tellement bonne.

- Je vais jouir.

- C’est bien, laisse-toi aller.

Il continue ce même mouvement qui fait monter le plaisir en moi violemment. Je ferme les yeux, la vague arrive, un tsunami. Elle part de mon sexe et se propage partout. Dans mes jambes, ma poitrine, mes bras, ma tête. Je la sens jusque dans le bout de mes doigts et de mes orteils. Je pousse des cris de jouissance, un véritable grognement qui vient de loin, puissant. Puis, je m’arrête essoufflée et je me laisse tomber immobile dans ses bras. Il me serre, il embrasse mon cou et ma joue. Je sens qu’il est heureux et fier de moi. Il passe ses mains dans mon dos, il me caresse et prend son temps. Son sexe est toujours enfoncé dans le mien, je le sens, dur à souhait.

Puis, il me griffe, délicatement. Et de plus en plus fort, me laissant comme une sensation de brûlure sur son passage. Je me tortille et chacun de mes mouvements va créer des frottements de sa verge en moi. Je viens de jouir et cela me donne comme l’impression que mon vagin est resserré, je le sens plus rempli encore que quand j’étais excitée.

Il me mord l’épaule, je sursaute « aïe » et je me retire presque entièrement de lui dans un réflexe. Il m’attrape et s’enfonce à nouveau. Je gémis de surprise. Le désir reprend sa place en moi petit à petit. Comment arrive-t-il à créer toutes ces émotions qui me submergent ?

D’un seul coup il me serre fortement par la taille et se lève, sans arrêter une seconde de me pénétrer. Il m’allonge sur la table de la salle à manger et retourne à nouveau le sablier.

- Juste pour le fun mademoiselle, je vais te gicler dessus avant qu’il soit terminé

- Oh.

Je ne sais plus quoi dire, aucun mot ne sort. Il coulisse en moi, c’est évident que ça ne va pas durer longtemps. Je me sens connecter à lui, je le regarde droit dans les yeux et je peux voir le plaisir monter dans sa pupille. Son visage se crispe, ça le rend beau. Il ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Il me donne des coups de reins saccadés me laissant penser que son sexe est en train de se vider. Je sens mon vagin se contracter de plaisir avec lui. Tout n’est que spasme et fourmillement, jouissance et tremblement.

Et finalement dans un dernier aller-retour, il gémit de soulagement.

Laissez-moi une heure, une journée, une année pour m’en remettre. Je n’ai jamais eu de rapport d’une telle intensité. J’inspire, j’expire à un rythme effréné. Je ne veux pas revenir sur terre, je veux rester là-bas avec lui, au septième ciel pour l’éternité.

[à suivre…]


Chers Lecteurs,

L’épisode 15 se termine et j’ai quelque chose de très important à vous annoncer ; c’est une nouvelle aussi magnifique que terrible, aussi excitante que triste.

J’ai repoussé le moment et j’ai beaucoup de mal à écrire ces mots, mais voilà, il le faut.

Le feuilleton s’arrête à la partie 15. Et je vais tenter de vous expliquer au mieux pourquoi.

Cette histoire me tient énormément à cœur, je me suis attachée à mes personnages avec force, j’ai créé des rebondissements pas possibles grâce à vous. Vous qui choisissez la suite à chaque épisode. J’aime l’écrire cette aventure et justement, j’ai envie et j’ai besoin de l’écrire encore plus fort.

Le feuilleton s’arrête, mais pour Étienne et Léna ce n’est pas terminé. En effet, c’est là que je vous annonce la bonne nouvelle : cette histoire va vivre dans un livre et se transformer en roman. Malheureusement pour réaliser ce projet (qui correspond pour moi à réaliser un rêve) je ne peux plus écrire avec vous. Tout d’abord pour que la suite et fin de l’histoire soit une surprise (sinon personne ne va acheter mon livre haha), mais aussi pour pouvoir faire de grosses sessions d’écriture, sans devoir régulièrement me stopper pour faire de la communication dessus. Pour me recentrer sur l’essentiel en quelque sorte.

Je sais que certains ne vont pas aimer cette nouvelle, d’autres vont mourir d’impatience, mais vont se faire une joie ! Sachez que pour moi c’est quelque chose d’extraordinaire, c’est mon premier roman et c’est un peu comme si j’avais un nouveau bébé (en gestation).

Je vais écrire le plus vite que je peux, tout en respectant mon rythme, mais le monde de l’édition est lent donc soyez patient. J’espère que vous n’oublierez pas Étienne et Léna, en attendant que le livre soi là, juste sous vos doigts.

Merci d’être toujours plus nombreux à me lire, je suis émue, merci.

Léa


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