6 conseils pour…

6 conseils pour écrire une histoire érotique à sa·on partenaire

Article écrit en collaboration avec @mister.ose

1

CHOISIR UN FANTASME QUI PLAÎT À TA·ON

En choisissant un fantasme, un lieu, un métier, un kink... qui plaît à ta·on partenaire, tu donnes immédiatement une direction à ton histoire.

Exemple : Je choisis le fantasme de l'ascenseur. J'imagine deux personnages que l'on va pouvoir incarner ensemble.

2

POSE LE DÉCORS

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est important de prendre le temps de poser le décor sans entrer dans des détails trop crus. On peut donner des indications sur le lieu, l'ambiance ou la situation, décrire les vêtements, les odeurs...

Exemple : Lundi matin, 8h. Comme d'habitude, je te croise dans le hall de l'immeuble. Comme d'habitude, tu me salues et m'offres un sourire devant l'ascenseur. Comme d'habitude, j'appuie sur le 7 et tu appuies sur le 9. Il fait gris en cette fin d'hiver, j'ai mis ma robe jaune pour attirer le soleil mais surtout pour te plaire...

3

L’ÉLÉMENT PERTURBATEUR

Intégrer un élément perturbateur permet de surprendre et de faire monter la tension sexuelle. Ici, on fait référence à l'arrivée de quelqu'un, à un geste, une parole osée, un problème technique...

Exemple : Ce jour là, l'ascenseur a décidé de m'aider à te faire chavirer. Il s'arrête d'un seul coup. Boum, en panne ! Je pousse un cri de stupeur. J'ai peur. D'instinct, tu me prends dans tes bras et tu me demandes si ça va [...]

4

LE VIRAGE SENSUEL

Pour que ce passage soit réussi, n'hésite pas à jouer avec les 5 sens pour rendre le récit encore plus immersif. Raconte ce que tu vois, ce que tu entends, ce que tu touches, ce que tu goûtes...

Exemple : C'est la première fois que je me retrouve contre toi. L'odeur de ton parfum boisé me remplit les narines. Je m'accroche à ta veste en velours, je ne desserre pas mes doigts. Tu me regardes et j'arrive à lire dans tes yeux : "depuis le temps que j'attends ça..."

5

LA TEMPÉRATURE GRIMPE

À présent, l'histoire prend une tournure sexuelle. Continue de jouer avec les 5 sens et n'aie pas peur de décrire les scènes, la position des corps, les gestes...

Exemple : Tu fais un pas et mon dos se colle contre la paroi de l'ascenseur. Me voici coincé·e entre le métal froid et ton corps. Je souris pour te dire "vas-y". Tu m'embrasses. Ta langue chaude et humide vient se coller contre la mienne. Mes mains passent sous ta veste et te caressent tandis que les tiennes attrapent fermement mes fesses.

6

S’INSPIRER

Si tu souhaites t'inspirer de mon exemple pour parfaire ta méthode d'écriture ou découvrir plus en détails le destin de ces deux personnages, tu peux le retrouver en intégralité juste après. Bonne lecture.

Retrouvez tout l’univers de Jordy alias @mister.ose sur son site internet :

https://www.misterose.fr


Mon amour, imagine que nous ne nous connaissions pas. Imagine que je travaille au même endroit que toi. J’ai une belle idée de ce qu’il pourrait se passer, laisse moi te raconter…

Lundi matin, 8h.

Comme d'habitude, je te croise dans le hall de l'immeuble.

Comme d'habitude, tu me salues et m'offres un sourire devant l'ascenseur.

Comme d'habitude, j'appuie sur le 7 et tu appuies sur le 9. Il fait gris en cette fin d'hiver, j'ai mis ma robe jaune pour attirer le soleil, mais surtout pour te plaire...

Ce jour-là, l'ascenseur a décidé de m'aider à te faire chavirer. Il s'arrête d'un seul coup. Boum, en panne ! Je pousse un cri de stupeur. J'ai peur. D'instinct, tu me prends dans tes bras et tu me demandes si ça va.

C'est la première fois que je me retrouve contre toi. L'odeur de ton parfum boisé me remplit les narines. Je m'accroche à ta veste en velours, je ne desserre pas mes doigts. Tu me regardes et j'arrive à lire dans tes yeux : "depuis le temps que j'attends ça...".

Tu fais un pas, je recule et mon dos se colle contre la paroi de l'ascenseur. Me voici coincé·e entre le métal froid et toi. Je souris pour te dire "vas-y". Tu m'embrasses. Ta langue chaude et humide vient se coller contre la mienne. Mon cœur s’emballe, nos mains s’emportent. Des mois qu’on se désire secrètement, qu’on se salue niaisement, depuis le début rien n’est innocent. Tes sourires puaient le désir, mes bonjours disaient “attrape-moi”, nos corps n’attendaient que ça.

Mes mains passent sous ta veste et te caressent tandis que les tiennes attrapent fermement mes fesses. J’ai envie de toi c’est violent, on ne réfléchit pas et on se déshabille doucement. On a envie de fusionner, de se rapprocher, de ne plus se quitter. L’ascenseur va-t-il repartir ? Quelqu’un pourrait à tout moment nous découvrir, tous les deux emmêlé·e·s. Cela augmente notre excitation.

Je fais glisser ma main contre ton sexe, tu gémis. Mon mouvement s’accélère et de mon autre main je me caresse pour nous faire partir tous les deux. Assez rapidement mon sexe se met à gicler, le tient ne devrait plus tarder. J’ai peur qu’on nous entende, mais je ne contrôle rien et tes râles me font dire que tu en es au même point. Je me baisse et je te lèche pour accompagner ta jouissance. Je t’aspire, je t’embrasse, je t’avale.

L’ascenseur se rallume, je ne me suis jamais rhabillé.e aussi vite. On sourit. Je descends au 7ème (ciel) sans me retourner. Nous allons nous recroiser demain et j’espère bien qu’il y aura une panne tous les matins.


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