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Sans visage
Quelqu’un sonne à la porte, Julie m’abandonne et je me retrouve donc seule, avec mon verre à moitié vide. Je me sens bête. Soit je finis mon verre cul sec, comme ça je me lève pour le reremplir, ça me donnera une contenance. Soit je vais aborder quelqu’un. Je regarde la pièce, je regarde mon verre. Je lève le coude, va pour le cul sec ! Je me lève et je tombe nez à nez avec… quelqu’un.
Dans ma tête quand tu me lèches
Mes pensées ont la force de mes émotions, crues et violentes, obscènes et puissantes.
Lèche-moi. Plonge ta tête entre mes cuisses, oui comme ça. Tu avais faim, c’est pas possible, calme-toi. Tu lèches au bord, tu me nettoies. Ça m'excite, continue, ne t’arrête pas.
Rendez-vous à la piscine
- Tu te rappelles, il y a 4 ans, au bord de cette même piscine ?
- Tu me demandes vraiment si je m’en rappelle ?
- Oui, je te demande si tu t’en rappelles.
- T’abuses Léna. Me demander ça…
- Ben quoi ?
- Ben évidemment que je m’en rappelle. Je m’en rappelle comme si c’était hier en fait.
- Moi aussi…
- Je revois la scène là.
- Je me doute que tu revois la scène… Julien… tu bandes.
Clémence - En route !
Tous les mardis soirs, ils ont une heure, rien que pour eux. Elle passe le récupérer à 17h00 au coin de la rue, à la sortie de son travail. Il sait qu’elle arrive quand il entend le moteur vrombir. Il n’y connait rien aux motos et à la mécanique, pourtant, il reconnaîtrait ce bruit parmi mille. Tous les mardis soirs, ils ont une heure, rien que pour eux. Elle passe le récupérer à 17h00 au coin de la rue, à la sortie de son travail. Il sait qu’elle arrive quand il entend le moteur vrombir. Il n’y connait rien aux motos et à la mécanique, pourtant, il reconnaîtrait ce bruit parmi mille.
Celui qui m’accompagne
Mais il fallait que je le fasse, là maintenant, tout de suite. Une envie irrépressible de jouir. J'ai posé le livre sur la table basse, j'entendais l'eau de sa douche couler dans la pièce d'à côté. Je me suis dit "j'ai le temps".
Monsieur Basson. Partie II
Je me trouve machiavélique. Le premier rendez-vous avec Monsieur Basson, c’était il y a trois semaines. Et ça m’obsède. Je n’arrive pas à me le sortir de la tête. Sa main qui sert la mienne, les secondes qui passent. La porte qui se claque derrière lui. Je sais qu’il en avait envie. Mais il est parti
Je rêve que j’ai un sexe d’homme
Je rêve que j'ai un sexe d'homme. C'est très intime mais pourtant, je dois l'avouer, j'en rêve souvent.
La colocation
Il faut que je te parle. Notre collocation n’est pas comme les autres. Je n’ai malheureusement pas le temps de t’expliquer comment on en est arrivés là mais… On a un jeu, bien à nous.
Celui qui jouait
Sur les toits de Paris et pas dans ton salon.
Nous bravons l’interdit pour vivre notre passion.
Sur les toits de Paris, nous dansons tous les deux.
Une danse d’aujourd’hui au plaisir contagieux.
Celui qui maîtrise
Quelle idée de rencontrer un inconnu dans une chambre d’hôtel, loin de chez moi. Je tourne en rond, tu ne devrais plus tarder.
Ça toque à la porte. Je vais pour ouvrir, je pose mes doigts sur la poignée, je respire un grand coup. La porte s'entrouvre à peine et puis je sens une résistance. Tu la maintiens entrouverte et j’entends ta voix.
Celui qui recommence
J’ai envie de toi. Voila. Bravo.
J’ai envie de te déshabiller et te regarder nu. Un long moment. Peut-être juste passer mes doigts sur toi de temps en temps. Et te regarder, juste te regarder.
Celle qui était folle
Je rejoins mes amis et la musique plein des oreilles, une gorgée de bière fraîche et le sourire aux lèvres, j'aimerai bien lui parler un peu plus à cette nana. Allez, arrête de rêver.
Celui qui était celle
Toi tu as un lit, moi j’ai le canapé. On reste plantées là, entre le salon et la chambre, on devrait se dire bonne nuit et aller se coucher. Mais tu ne veux pas dormir tout de suite, tu as envie d’autre chose, je le sais…
Celui que j’appelle Papy
Tu es arrivé avant moi. On est hors de la ville, l’environnement est calme et plutôt agréable. Il fait déjà très chaud pour un mois de mai, on se croirait en plein été. J’ai une petite robe légère et fleurie, j’allume une cigarette pour me donner une contenance et je t’attends devant le bâtiment. Les émotions sont si envahissantes dans ces moment-là : excitation, euphorie, enthousiasme, ébullition… Te voilà, enfin !
Celui qui était gourmand
On est jeunes et fougueux. On rentre de boîte de nuit. 4h du matin, éméchés, je monte dans le taxi. J'ai nulle part où dormir, vous m'avez dit :
- Viens avec nous.
Celui qui me servait à boire
On échange sur les endroits où la musique sera bonne, à priori on va se croiser, on vise le même quartier. Oui, c’est ça, donne-moi ton numéro comme ça on te dira où on est. Agréable fourberie. Alors évidemment, on se retrouve, et sur cette piste de danse, on se rapproche. La musique électronique nous tape dans les oreilles, l’ivresse nous monte à la tête, il fait chaud.
Celui qui en voulait deux
Ces trois baisers nous disent que tout est possible et que rien ne va nous arrêter. Alors les baisers reprennent dans le désordre cette fois, et puis si on mélangeait nos langues à tous les trois ? Il me touche le cul, je lui caresse la joue, elle embrasse son cou, j’ouvre son pantalon.
Celui qui était timide
Il est 3h du matin, on s’est perdus, embarqués par le monde et le flot des invités qui vont et viennent à la recherche du bon copain avec qui raconter des conneries. On échange avec nos amis respectifs, l’alcool coule à flot, la musique est trop forte. Je te cherche du regard au loin, tu m’as vu, tu me souris. La discrétion est de mise, rien dans notre situation n’autorise ce rapprochement.
Celui qui m’a déchaînée
- Je suis vilaine?
- Oui.
Alors je me pose sur tes genoux, je t’offre mon cul et c’est une première claque qui résonne fort.