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Épisode 3 : L’inconnu du bar
Elle lève la tête, le regarde et lui tend ses lèvres. Il l’embrasse comme on embrasserait sa femme. Leurs langues se mélangent, leurs ventres se remplissent de désir, chaud, enveloppant. Ce désir descend jusqu’entre leurs jambes et devient brulant. Ils sont en train de fusionner. Vous connaissez la définition de fusionner en chimie : c’est le passage d'un corps solide à l'état liquide sous l'action de la chaleur. N’est-ce pas merveilleux ?
Épisode 2 : Direction Minorque !
On rejoint l’hôtel, on dépose nos affaires et on ne perd pas temps pour profiter. On part avec un sac de plage, on déjeune dans un beau restaurant avant d’aller dorer sur le sable bouillant. Il y a déjà beaucoup de monde pour un mois de mai, j’aurais aimé nous savoir plus tranquilles. Ma femme n’en a que faire. Elle enlève sont haut de maillot de bain et dévoile sa jolie poitrine à son meilleur ami le soleil. Il le lui rend bien avec de chaudes caresses.
Épisode 1 : Écris-nous la suite
L’image va droit au but, j’étais prévenue. Je découvre des jambes écartées, une vulve, ses poils, son humidité déjà présente, une main posée délicatement sur sa cuisse, très proche de son entre-jambes. Sur l’autre cuisse repose une belle queue, gonflée, excitée elle aussi. Je vois ces deux sexes qui ne demandent qu’à s’aimer, qu’à se rencontrer. Un petit mot accompagne la photo :
« Écris-nous la suite, on t’envoie ton récit en image ».
Le livreur - Partie II
Et s’il ne me reconnait pas et qu’il me tend juste la pizza ?
Et s’il n’aimait pas les surprises ?
Et si c’était un peu trop précipité, un peu trop osé ?
Votre feuilleton : 01 - À table !
Je m'approche, je soulève la nappe et je me glisse sous la table, que le jeu commence !
Couple cherche couple
Ce jour-là, Caroline traînait sur les applications de rencontre, ne sachant pas trop ce qu’elle recherchait. Arrivée sur JOYclub, elle fait le tour de ses messages, rien d’intéressant. Puis elle regarde la liste des profils qui l’apprécient. Elle fait défiler et leur attribue soit un cœur soit une croix en retour. Au bout de quelques minutes, quelque chose la frappe. Il y a des couples, beaucoup de couples. Elle n’avait jamais exploré les applications de rencontre sous cet angle-là. Des couples qui cherchent une femme, des couples qui cherchent un couple… Pleins !!
Thomas
J’aime les choses simples, mais parfois, ça fait plaisir de jouer aux contes de fées. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… Mhmm, ce n’est pas cette partie-là qui m’intéresse. Moi ce qui m’intéresse c’est le moment ou le prince et la princesse s’embrassent sous les étoiles, et si les comptes étaient pour les adultes ils raconteraient aussi comment le prince à enfoncé son pénis dans la chatte de la princesse. Parce que c’est beau aussi, cette partie-là de l’histoire. C’est intense.
Celui qui danse avec moi
C’est un peu toujours le même scénario entre nous deux. Comme une recette qu’on rate jamais. Une recette de gâteau au chocolat. Un gâteau au chocolat vraiment délicieux, on se lèche les doigts à la fin. Sucré, gourmand, on le dévore en 3 minutes avec un goût de «reviens-y». Il nous faut juste quelques ingrédients, une soirée, un peu d’alcool, ton regard, mon sourire, une pièce où on s’isole discrètement en laissant aller nos désirs les plus sombres.
Le livreur - Partie I
Je décroche :
- Oui ?
- C’est le livreur.
- Je vous ouvre, deuxième étage.
Je suis super stressée, j’ai faim. J’ai super faim, mais pas de la pizza qu’il est en train de m’apporter. S’il savait qu’il ne vient pas juste pour me livrer…
Raphaël
Paris, 16h. Elle est en retard. Je suis sûr qu’elle s’est perdue en métro, comme toujours. Mais j’aime bien qu’elle soit en retard. Ça me laisse le temps de me préparer. Je prends ma douche en chantonnant cette musique qui nous plaît tant. Tiens, je vais mettre de la musique aujourd’hui. Je veux la voir en musique.
Je me sèche, mon téléphone vibre sur le rebord du meuble de la salle de bain. C’est Léna :
« Vu que je suis en retard, enfonce le plug en verre que tu as amené dans ton cul en m’attendant. »
Sans visage
Quelqu’un sonne à la porte, Julie m’abandonne et je me retrouve donc seule, avec mon verre à moitié vide. Je me sens bête. Soit je finis mon verre cul sec, comme ça je me lève pour le reremplir, ça me donnera une contenance. Soit je vais aborder quelqu’un. Je regarde la pièce, je regarde mon verre. Je lève le coude, va pour le cul sec ! Je me lève et je tombe nez à nez avec… quelqu’un.
Dans ma tête quand tu me lèches
Mes pensées ont la force de mes émotions, crues et violentes, obscènes et puissantes.
Lèche-moi. Plonge ta tête entre mes cuisses, oui comme ça. Tu avais faim, c’est pas possible, calme-toi. Tu lèches au bord, tu me nettoies. Ça m'excite, continue, ne t’arrête pas.
Rendez-vous à la piscine
- Tu te rappelles, il y a 4 ans, au bord de cette même piscine ?
- Tu me demandes vraiment si je m’en rappelle ?
- Oui, je te demande si tu t’en rappelles.
- T’abuses Léna. Me demander ça…
- Ben quoi ?
- Ben évidemment que je m’en rappelle. Je m’en rappelle comme si c’était hier en fait.
- Moi aussi…
- Je revois la scène là.
- Je me doute que tu revois la scène… Julien… tu bandes.
J’ai rêvé que…
J’ai envie de me lever et de m’assoir à côté de lui, simplement, sans rien dire, comme une évidence. Mais je n’ose pas. Je me sens impressionnée par sa prestance et son assurance. Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est moi qui divague, qui m’imagine des choses. Possiblement, il pense que je suis folle, à me retourner toutes les cinq minutes sans suivre le film et c’est cela qui le fait sourire.
Je me trompe, quand il se lève sous mes yeux, je me trompe, quand il me fait un signe de venir, je le sais, je me trompe
Clémence - En route !
Tous les mardis soirs, ils ont une heure, rien que pour eux. Elle passe le récupérer à 17h00 au coin de la rue, à la sortie de son travail. Il sait qu’elle arrive quand il entend le moteur vrombir. Il n’y connait rien aux motos et à la mécanique, pourtant, il reconnaîtrait ce bruit parmi mille. Tous les mardis soirs, ils ont une heure, rien que pour eux. Elle passe le récupérer à 17h00 au coin de la rue, à la sortie de son travail. Il sait qu’elle arrive quand il entend le moteur vrombir. Il n’y connait rien aux motos et à la mécanique, pourtant, il reconnaîtrait ce bruit parmi mille.
Il faut que je te raconte la soirée d’hier
Il faut que je te raconte la soirée d’hier.
Celui qui m’accompagne
Mais il fallait que je le fasse, là maintenant, tout de suite. Une envie irrépressible de jouir. J'ai posé le livre sur la table basse, j'entendais l'eau de sa douche couler dans la pièce d'à côté. Je me suis dit "j'ai le temps".
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il jouit.
Monsieur Basson. Partie II
Je me trouve machiavélique. Le premier rendez-vous avec Monsieur Basson, c’était il y a trois semaines. Et ça m’obsède. Je n’arrive pas à me le sortir de la tête. Sa main qui sert la mienne, les secondes qui passent. La porte qui se claque derrière lui. Je sais qu’il en avait envie. Mais il est parti
Dix sept minutes et douze secondes
Je me suis allongée, toute habillée, comme si j'allais garder mes vêtements, peut-être un peu, finalement. Tout dépendra du temps.