Jeudi. 17h, la fourmilière de l’emploi semble endormie. Je croise quasiment personne, entre les vacances d’été et les salariés qui finissent tôt. Ce grand silence, cette absence d’allée et venue me donne le sentiment de m’être trompé de date, d’heure. Pourtant, j’ai tellement attendu ce jour que je n’ai aucun doute.

En quelques secondes, je suis dans l’eau. J’arrive jusqu’à lui, je plonge pour l’attraper, car il a commencé à couler. Je le tire à la surface et le plaque contre moi, visage face au ciel et je nous ramène sur le bord de la piscine à la force du battement de mes jambes et en le tenant fermement contre ma poitrine…

Je lui souris et elle me sourit en retour, replaçant sa mèche blonde derrière son oreille, ne me quittant pas des yeux. Je n'ai jamais été aussi sûr de moi de toute ma vie. Elle me plaît et je sens que je lui plais aussi. C'est une femme qui doit aimer l'aventure pour venir bosser avec un plug dans son sac à main. Alors, je me lève, je ferme la porte et je fais le tour de son bureau pour me placer juste à côté d'elle.

J'allais supprimer Tinder. Comme souvent au bout de quelques semaines sur les applis de rencontre, je me lasse, cela m'ennuie et je n'y crois plus trop. Non pas que je cherchais le grand amour, juste une belle histoire, quelqu'un avec qui partager, découvrir : aimer tout simplement. Et puis voilà qu'un jour de fin d'été, je reçois une notification..

Je lui souris et elle me sourit en retour, replaçant sa mèche blonde derrière son oreille, ne me quittant pas des yeux. Je n'ai jamais été aussi sûr de moi de toute ma vie. Elle me plaît et je sens que je lui plais aussi. C'est une femme qui doit aimer l'aventure pour venir bosser avec un plug dans son sac à main. Alors, je me lève, je ferme la porte et je fais le tour de son bureau pour me placer juste à côté d'elle.

Cette liste est valable pour les personnes en couple comme pour les personnes célibataires, pour les soirs de Saint-Valentin comme pour les samedis soir pluvieux.

Le cerveau c'est quand même quelque chose de fabuleux, avec lui on peut faire tout ce qu'on veut. Notamment en termes d'érotisme et de fantasme. Des choses simples comme des choses alambiquées. Personnellement j'adore imaginer les gens que je croise en train de faire l'amour. Particulièrement mon dentiste d’ailleurs. Pourquoi ? Parce qu’à ce moment précis j'ai peur d'avoir mal ou j'ai mal. Du coup je détourne l'attention et je lui invente une sexualité différente à chaque rendez-vous.

Ce matin, nous avons passé 3h à enregistrer avec concentration et sérieux. Cet album le mérite, il va être une pépite, c'est important pour elle et c'est important pour moi. Ça fait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à enregistrer. Je suis à fond, je lui donne des conseils, on recommence, elle m'écoute et elle apprend vite. Au jour cinq j'ai l'impression qu'elle a fait ça toute sa vie. Son aisance me fascine et la rend encore plus attirante.

À quoi il joue celui-là avec son alternance de regard de braise et d'indifférence. J'ai failli disparaitre dans une combustion spontanée hier. Son regard appuyé était là avec la ferme intention de réveiller mon désir. Après tant d'indifférence, maintenant il me cherche, quel connard ! Quel magnifique et délicieux, et beau, et désirable connard.

Depuis le début, j’ai l’impression qu’elle me parle avec ses vêtements. Je sais qu’ils sont choisis avec intention. Le message du jour est peut-être froid, mais moi il me donne tout de même chaud. Je devine ses seins rebondis, et ses tétons qui dessinent un petit rond de chaque côté de son haut blanc. Elle ne porte pas de soutien-gorge et cela me donne encore plus envie de glisser ma main pour rencontrer sa peau, sentir ses auréoles texturées sous mes doigts et presser ces deux extrémités jusqu’à l’entendre soupirer.

J’ai rêvé de lui. C’est flou, je m’en souviens à peine, mais j’ai des sensations sensuelles qui m’enveloppent. Il s’est passé un truc, mais je ne sais pas quoi ? Ce genre de rêve qui te laisse une douce sensation de bien-être sans connaitre l’histoire qui a pu te mettre dans cet état-là.

Je vais avec Sandra dans la cabine pour l’aider à s’installer avec sa guitare. Je m’occupe des branchements, de la mise en place des micros, je n’ai pas un seul geste mal intentionné, pas un seul geste déplacé, dans le plus grand des respects je l’aide à se positionner et pourtant…

J'arrive au studio à 9h00 pile, stressée. C'est la première fois que j'enregistre. Quand la maison de disque m'a contactée sur Instagram pour me proposer un rendez-vous, je n'y ai pas cru. Une erreur, une farce, une arnaque... que sais-je? Tout était possible, sauf la vérité…

Je vous invite à plonger dans une belle collaboration auditive avec Le son du désir ! Laissez-vous embarquer dans une balade bucolique faite de doux moments à trois et de lectures érotiques.

Mes yeux sont rivés sur le sablier. Avant de faire quoi que ce soit, j’ai besoin de jauger la durée. Une minute ? Cinq minutes ? Dix minutes ? Je vois les grains de sable tomber vite, très vite. Dans mon esprit c’est comme dans un immeuble sur lequel on aurait appuyé sur l’alarme incendie. Selon moi, j’ai quelques minutes, une ou deux. Cinq, tout au plus.